Le problème posé dans ce projet est celui de l'étalement urbain en France, en grande partie consécutif à la nette augmentation des réalisations de quartiers de maisons individuelles, une formule à laquelle les Français semblent majoritairement attachés. Une solution possible pour limiter cet étalement urbain serait de promouvoir un renouveau des diverses formules d'habitat intermédiaire. Ce projet de fin d'études est une réponse possible à l'étalement urbain en proposant un retour de l'habitat en ville. Le projet ne prétend pas tout résoudre, mais il s'agit de proposer une alternative à la maison individuelle. Les Français plébiscitent la maison individuelle avec un garage, un jardin clos, un terrain Mais les maisons pavillonnaires participent à l'étalement urbain, il est donc indispensable de limiter les constructions “espacivores” qui “grignotent” les espaces agricoles, en proposant des logements proches des services et des transports. Il s'agit de mettre en place un projet d'habitat individuel en ville en venant densifier les dents creuses, les poches vides et les coeurs d'îlots de la ville de Givors. L'idée est donc de faire la ville sur la ville et de densifier des îlots fragiles en proposant des maisons de ville en reprenant les critères de la maison individuelle : réinvestir la ville tout en préservant une qualité de vie.
FORMATION INITIALE
DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Christophe Widerski, Sylvaine Bulle, Steven Melemis, Julien Choppin, Rainier Hoddé, William Hayet, Hervé Lequay, Marc Dauber, Philippe Liveneau Patrice Ceccarini, Christophe Boyadjian, Stéphanie David