Rêveuse, mais en rien utopique, notre proposition s'inscrit dans une réalité et vient en réponse à de nombreux besoins propres au site de la Loupe. Sans vocation aucune pour une densification, une urbanisation, nous faisons de ce lieu un espace d'expérimentation pour penser la ville autrement. Avec le paysage comme fil conducteur, les éléments programmatiques viennent trouver leur place dans l'espace et dans la durée. Le projet redonne au territoire une cohérence, provocant la rencontre entre les deux communes d'Albigny-sur-Saône et Couzon au Mont d'Or, alors orientées vers un intérêt commun, le retour à la forêt, les deux entités se connectent sans pour autant perdre leur identité. Interprétée comme une clairière, la cour du complexe marque l'exception dans la forêt. L'ancienne cimenterie devient le centre mémoire vive, convoquant des organismes en activité sur des thématiques liées au patrimoine paysager. Elle joue de sa position en lisière, filant la métaphore de la cabane dans l'arbre jusque dans son traitement architectural. La tour, point focal de l'intervention, incarne notre position forte sur le patrimoine bâti. On habite la ruine qui alors renaît, revit.
FORMATION INITIALE
DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, FORMES, TRANSFORMATIONS–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
François Tran, Christian Marcot, Özlem Lamontre-Berk, Nadine Halitim-Dubois, Frédéric Gauthier, Rainier Hoddé, Walter Piccoli, Hervé Lequay, Marc Baraness, Philippe Liveneau, Patrice Ceccarini, Christophe Boyadjian, Stéphanie David