Attiré dans un premier temps par l'approche analytique des matières scientifiques, j'ai intégré l'école des ingénieurs de la ville de Paris. Durant trois années j'ai appris à analyser la complexité des réseaux sociaux et techniques qui régissent le métabolisme d'un territoire urbain. C'est au cours d'un stage au sein de l'atelier d'urbanisme et d'architecture SEURA que j'ai entrevu une autre manière de penser la ville : en la dessinant. Par le dessin, l'architecte est acteur du lieu. Cette approche créatrice sensible et globale semble être le pendant de l'enseignement scientifique dont je disposais alors et m'a incité à poursuivre mon cursus en architecture. L'ENSAL m'a ainsi offert la possibilité d'explorer certaines problématiques sous un angle nouveau. Ce projet de fin d'études, travail collectif teinté de nos cultures respectives, reflète notre vision holistique d'un projet rural ancré dans son contexte. Louis Bauchet
Ma passion pour l'architecture est née de l'intérêt que je porte aux sciences exactes et aux beaux-arts. Elle est, à mon sens, un champ d'études très riche qui croise divers domaines de compétences, incitant à maintenir le souffle de la créativité. Armée de ma curiosité, ma passion et mon enthousiasme, je suis partie à la découverte d'autres desseins d'architecture, dans le cadre d'Erasmus, à l'issue de mon cycle de licence à l'ENAUTunis. J'ai poursuivi le cycle de master à l'ENSAL. La pluralité des domaines d'études que j'ai étudié durant ma formation, l'ouverture d'esprit procurée par le voyage, ainsi que l'expérience pratique de deux ans chez Chambaud Architectes, ont contribué au développement de ma capacité d'adaptation, dans un monde où l'âge des connaissances devient court et le renouvellement est quasi-permanent. Mes aspirations futures restent profondément en résonance avec une synchronisation systématique que je vis entre deux sphères culturelles : arabo-musulmane et occidentale ; orientant consciemment ma future pratique d'architecte. Sabrine Haddad
“Depuis que je dessine sur du papier couleur, je n'ai plus l'angoisse de la page blanche.” Philippe Geluck.
Pour avoir étudié l'art et le design aux beaux-arts de Marseille avant d'entrer à l'ENSAL, j'ai constaté cette différence fondamentale entre la pratique de l'architecture et de la peinture : l'architecte a l'avantage de ne jamais ressentir l'angoisse si désarmante de la page blanche, car il est appelé à intervenir sur des espaces qui par nature ne sont pas vierges ! Leur histoire, leur emplacement, leurs motifs, toutes les entités qu'ils contiennent permettent un ancrage de l'imaginaire et se posent en support au passage à l'acte. Dessiner au Canada pendant mon année à la faculté d'aménagement de Montréal, ou aujourd'hui dessiner en Chine sous la direction de Paul Andreu, dessiner à l'Isle d'Abeau au milieu des abeilles et près de l'autoroute mais toujours puiser dans le site la matière à projet. Depuis que je dessine de l'architecture je n'ai plus l'angoisse de la page blanche, le site est devenu mon papier de couleur. Julie Siol
Après avoir terminé des études d'urbanisme à l'université nationale Cheng-Kung à Taiwan, par curiosité, j'ai saisi l'opportunité de venir en France pour rechercher une vision plus globale sur la conception de l'espace, et donc poursuivre le cursus d'architecture à l'ENSAL. Ces cinq dernières années m'ont apporté beaucoup d'un point de vue linguistique, culturel et professionnel. Ces enseignements et ce parcours riche, associés à ma culture asiatique, me permettent d'envisager mon avenir professionnel avec de nombreuses potentialités. Hsiao-Ming Tu