Camille Novarino

Le projet propose une relecture de la ville basée sur la question des déplacements. Il s'agit d'établir des liens architecturaux avec la trame existante et de favoriser les échanges aux abords de ses limites et à l'intérieur des édifices connectés. La réflexion s'articule autour de cette épaisseur où des échanges se font entre les personnes. L'édifice créé est directement connecté au projet urbain mené en amont : une trame verte, support de transports doux, permet un déplacement ininterrompu à pieds ou à vélo. L'objectif de l'intervention est de connecter l'objet architectural créé (centre culturel) à la trame verte (projet urbain). L'équipement s'implante au centre d'un espace vide, anciennement square de quartier très peu fréquenté, requalifié en place publique. Cette implantation vient répondre à une situation du projet urbain où la trame verte se dilate pour devenir espace public. La trame verte “contamine” les espaces en lien avec elle : le premier étage, niveau de passage de la voie verte, devient ainsi un plateau végétal.