La planification urbaine renvoie souvent architectes et urbanistes uniquement à l'aspect programmatique d’un projet. Mais un agglomérat program- matique suffit-il à créer une vie ? La richesse du milieu urbain vient aussi de l’appropriation d’espaces non définis par tout un chacun. Les espaces résiduels d’un tissu de ville sont des territoires de friction, où de nouveaux usages apparaissent. Non maîtrisés, ces phénomènes participent à l’intensification de la vie urbaine. Ces approches, sous l’angle du programme, posent un paradoxe. Si les usages résultent de la pratique réelle d’un lieu, dans quelles mesures un projet urbain peut-il les prévoir et les prendre en compte ? Et ici, la présence de l’agriculture aura quel impact sur cette anticipation des mœurs ? Quelles frictions seront engendrées ? Dans ce projet, la présence d’une activité agricole de production au cœur de la confluence lyonnaise génère une privatisation des espaces vides. L'intrusion d’une activité consommatrice d’espace sera le moteur d’une forme de condensation programmatique, d’intensité de ville.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
JOAN CASANELLES / SYLVAINE BULLE, ELENA FARINI, FRÉDÉRIC FLOQUET, GUILLAUME NEUHAUS, CHRISTOPHE WIDERSKI