ANTHONY JOYEUX

“Habiter au travers” consiste à explorer la relation entre l’architecture et le temps ; recherchant son adéquation aux fluctuations sociétales actuelles. Ainsi cette architecture intègre la notion de périssabilité matérialisée par une entropie fonctionnelle et une éphémérité du mode d’habiter. Ces deux phénomènes se traduisent par le maintien d’une masse mémorielle et sa reprogrammation (entropie) en petit gymnase de quartier ; et la superposition d’une masse de logement, dont la volonté est de produire de l’imprédictible, de l’éphémère dans la manière de l’habiter. Cependant, comment habiter dans une masse aux dimensions inadéquates pour du logement mais néanmoins dictées par le bâtiment existant ? “Habiter au travers” révèle un souci de concordance entre un existant emprunt de mémoire (ancienne salle des ventes) et une adjonction imprédictible qui s’insère dans la masse.