LYA BLANC

Ce travail fait suite à une problématique concernant le mouvement. La ville contemporaine est caractérisée par un mouvement continu, elle est habitée par des individus qui se déplacent, qui se rencontrent. C’est cette dynamique de la ville, de l’espace public, qui m’intéresse. Il s’agit de se questionner sur la manière d’intégrer et d’alimenter les mouvements urbains au sein d’un bâtiment. Dans la ville, programme et espaces publics variés sont juxtaposés en plan, il convient donc d’expérimenter ces rapports en coupes, de réinterpréter les différentes épaisseurs de cette ville. C’est un travail sur l’espace des flux. Le bâtiment est un espace socioculturel creusé par des vides qui proposent des expériences spatiales différentes. Chaque vide est un espace public. Il correspond à un univers différent et offre un rapport au paysage unique. Ces strates sont mises en réseau verticalement par des tubes de circulations creusés dans la masse.