CLAIRE TOURNIER

Il est question ici d’amorcer la mutation du campus universitaire de la Doua vers un quartier plus social et solidaire du reste de la ville. La volonté de connecter le centre historique à sa périphérie émane d’un constat indéniable : à Lyon, les mobilités douces sont réduites à l’échelle du centre pour être ensuite relayées par l’automobile et le train. En optant pour une vision utopiste, le projet amène à penser la ville dans sa globalité comme support de mobilités douces et surtout de “marchabilité”. La restructuration des espaces publics, la priorité donnée aux modes de déplacement doux, et l’insertion de nouvelles entités économiques créent ainsi une nouvelle échelle de proximité, favorable à une ville plus sociale et plus propre. Conçu comme un trait d’union entre le parc de la Feyssine et la Doua, le projet prend la forme d’une large rampe, accessible à tous, qui devient le support de nouveaux réseaux piétons, cyclables et de tramway. Le parcours est rythmé par deux nouveaux équipements : une tour d’observation et un pôle multimodal “durable”.