La périphérie madrilène est devenue ville générique, agglomérat de zones commerciales, habitats, industries, desservis par des infrastructures dont l'échelle croît constamment. C’est ici une ville sans histoire, amnésique, qui se construit. La chute du franquisme est encore proche et le deuil n’est pas entièrement fait en Espagne, comme un refoulement collectif qui se traduirait dans tous les aspects de la société, dont l'écriture de la ville. Ici le projet tente de refaire la ville, en construisant exactement là où l'histoire s'était arrêtée, sur un quartier franquiste. Ce projet urbain traite ainsi particulièrement de la mémoire, en tant qu'initiateur de nouvelles dynamiques de développement et restaurateur de continuités : temporelles et spatiales. Ces conditions ont rapidement demandé une architecture qui s'élève, une ville sur la ville, présentant une archéologie urbaine évidente par la nouvelle topographie en même temps qu'elle renverse les usages pour inviter les Madrilènes à visiter leur passé, en bas.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI