La ville contemporaine est en permanente mutation, elle grossit et se transforme, se fait et se défait. Son potentiel réside dans cette dynamique de transformation. On parle d'étalement urbain, cela soulève un questionnement central autour du comment faire l'architecture et la ville aujourd'hui et demain ? Il s’agit peut être de penser de nouvelles temporalités du projet urbain, afin de vivre la ville aux rythmes de ses mutations. L’aménagement urbain et l'évolution des pratiques génèrent des délaissés, friches industrielles, ferroviaires ou militaires, et semblent jouer un rôle dans l’urbanité et contenir ce que la “ville centre” ne veut contenir. Comment “le délaissé” peut-il enfin faire partie de la ville ? Dans le contexte madrilène, ces espaces d’indécision sont disponibles pour un temps donné. Ils incarnent des territoires possibles pour un aménagement évolutif et versatile. Il s’agit pour moi d’avoir une réflexion sur un “aménagement conscient” des rythmes et des mutations de la ville, en lien avec une urbanité existante et celle du chantier futur ; de rétablir un dialogue entre le chantier d’une ville nouvelle et les espaces dont les usages restent à définir. Espaces de possibles, laboratoires pour de nouvelles pratiques urbaines et sociales, leur identité popre constitue la matière du projet.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI,