Ce projet se définit par une réappropriation de la friche militaire en injectant un ensemble d’usages complémentaires au site. Cette volonté d’intégrer la mixité d’usages dans ce tiers paysage permettrait de renverser les délaissés urbains, de limiter le développement de la périurbanisation, de renforcer la mixité urbaine et de répondre à une pression foncière madrilène souvent très forte. La friche devient alors un enjeu de l’action publique qui s’était auparavant réduite à un urbanisme attentiste. Les friches sont explicitement considérées comme des chances uniques pour un développement de la ville vers l’intérieur. Leur reconquête permet d’envisager simultanément une densification à l’intérieur du tissu déjà bâti et une revitalisation de certaines zones de Madrid. Le modèle de régénération qui y est transposé passe par une revalorisation interne (pour les habitants) et externe en articulant différents volets : l’appui sur la culture locale (identité historique), une grande attention portée à l’écologie (tiers paysage), un développement urbain durable qui obéit à un principe de circuit fermé : ne rien construire de neuf tant que les anciens bâtiments restent vides. En somme, attribuer au quartier une centralité urbaine attractive à une échelle locale.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI