Banlieue de Madrid : comment reconnecter le fragment avec ce qui l’entoure ? Comment le rendre poreux, ouvert à l’altérité ? Dédensification : venir réinstaurer des volumétries plus humaines, de manière à ramener de la singularité à l’intérieur de quartiers dont les entités bâties sont toutes semblables et monocordes. Retrouver certains atouts de la barre d’immeuble : ensoleillement, dégagement… Faire en sorte que chaque barre soit différente de celle qui la précède, de manière à redonner “une identité” au lieu. Régéneration : venir en parallèle de cette dédensification, accomplir un travail de régénération, c’est à dire venir mettre en place de nouveaux dispositifs au sein même de l’existant. Rendre la barre d’immeuble captive du sol sur laquelle elle est bâtie. La réinscrire dans le contexte qui est le sien. Profiter de la simplicité des circulations de la barre pour venir les ouvrir, leur adjoindre à de nouveaux espaces. Transfert : ces deux opérations ont pour effet de diminuer la densité de logement. Il faut dès lors la rattraper, mais de quelle manière ? Mettre en place un “nouvel urbanisme” à l’intérieur des poches vides, problème de la ville suburbaine d’aujourd’hui. La mise en place de maisons à patio semble dès lors évidente. Diversité tout en conservant une certaine densité propre à la culture espagnole.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI