NICOLAS FERRO

Pour Lyon en 2050, mon projet propose d’implanter des bâtiments destinés à la culture de plantes. Les plantes produites seront transformées pour l’élaboration de matériaux destinés aux secteurs de la construction neuve et surtout de la réhabilitation, mais visent également à remplacer le pétrole comme élément de base pour de nombreux produits. Ces bâtiments permettent de préserver les surfaces agricoles existantes et les surfaces forestières. De plus, il est ainsi possible de contrôler la croissance des plantes et d'avoir une qualité constante, nécessaire à la fabrication de matériaux homogènes. Ils participeront à la mutation de quartiers et créeront de nouvelles polarités dans d'anciennes zones industrielles ou dans des zones pavillonaires. Ils s’insèrent dans le quartier d’un point de vue urbain, économique et grâce à leur fonctionnement énergétique. En effet, les déchets issus du raffinage des plantes sont digérés et permettent la production de méthane et la synhtèse d'hydrogène. De plus, afin d'enrichir les eaux de pluie récupérées pour nourrir les plantes, les eaux noires du quartier sont traitées dans ce bâtiment. Différents types de bâtiments sont envisageables selon le quartier où ils sont implantés. Mon choix pour le quartier Granclément à Villeurbanne s'est porté sur un socle de grandes dimensions surmonté d'une tour et d'une barre, ce qui permet une grande surface de cultures et la gestion des ombres portées.