La maison individuelle demeure le logement idéal dans l’imaginaire des Français. Et pourtant ce modèle est alarmant tant au niveau de “l’automobilité” qu’il induit que pour la préservation de nos paysages, l’économie des sols et des infrastructures… Pour préserver l’écosystème, éviter d’étendre des villes sans âme ou tout simplement défigurer le paysage, la nécessité de densifier les constructions s’impose. Mais la densification qui renvoie à des notions de nuisances, de bruit, d’entassement ou de problèmes sociaux est encore loin de faire rêver. Ce projet, qui démarre à une échelle urbaine pour aboutir à plusieurs propositions architecturales, tente de proposer une densité source de qualité de vie, de proximité et d’intensité urbaine. Une succession d’espaces intermédiaires encadre l’usager dans sa transition de l’espace public à son espace privé. Ces lieux sont sources de rencontres, de relations de voisinages et de vie ensemble. Les espaces communs élargis, qui n’ont pas pour seul but de distribuer, sont sources d’appropriation et de partage. Les différents jeux formels de ces propositions de logements tentent de contourner la promiscuité de la vie en communauté, une sorte “d’individuel dans le collectif”. Il s’agit de différencier, de personnaliser, d’offrir des orientations différentes, de protéger l’intimité grâce aux saillies et aux creux, tout en créant des protections solaires et en participant à la qualité et à la richesse du paysage urbain…
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE 1
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
PHILIPPE MADEC / OLIVIER BALAŸ, GILLES DESEVEDAVY, GÉRARD GUARRACINO, SYLVAINE JUNIQUE, NADIA MABILLE, HANIA PROKOP, FRANÇOIS ORTIS