En novembre 2007, une loi a été votée dans le but de “réparer la mémoire du franquisme” en supprimant les traces du passé dictatorial. Il s’agit d’effacer toute mémoire visible, d’occulter cette page de l’histoire espagnole, faisant ainsi perdurer son statut de tabou. Hors, “réparer la mémoire” ne se fait pas par l’oubli mais bien en assumant et en apprenant des expériences passées. Mon projet a pour problématique : comment appréhender la mémoire douloureuse liée à un haut lieu de la répression franquiste ? Il consiste donc en un parcours mémoriel, depuis l’objectivité de l’exposition historique vers l’abstraction de présentations artistiques. Le passage dans le centre de documentation permet d’intellectualiser, d’ajouter une autre dimension à l’expérience corporelle et sensible de la déambulation dans la prison. De la mémoire objective, on passe donc à la mémoire expérimentée avant d’atteindre le lieu de la mémoire dispersée, qui propose une interface avec la ville.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI