La ville s’étale de plus en plus, grignotant les campagnes alentours et les terres agricoles. En 2050, l’approvisionnement alimentaire deviendra d’autant plus difficile dans un monde soumis aux changements climatiques et pris dans une guerre énergétique. Le développement de la campagne et de l’agriculture urbaines est nécessaire pour nourrir les citadins de demain. En effet, le maintien des terres (cultures, pâtures, forêts) aux portes de la ville permettrait de limiter l’étalement urbain et de préserver les corridors écologiques et biologiques. De plus, le maillage des espaces verts participe, par ses qualités de stockage de CO2 et d’oxygénation, à l’amélioration de la qualité de l’air en ville. Le nouveau statut des terres (espace nourricier, nouveau paysage) amène des changements dans les pratiques et la perception de ces espaces par les citadins. Elle engendre de nouveaux usages de ces espaces paysagers de loisirs. Les tramways (à l’échelle de l’agglomération) et le réseau ferroviaire (à l’échelle de l’aire métropolitaine) bordant les lieux de cultures permettraient d’approvisionner les denrées produites par l’agriculture urbaine aux citadins.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE 1
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
PHILIPPE MADEC / OLIVIER BALAŸ, GILLES DESEVEDAVY, GÉRARD GUARRACINO, SYLVAINE JUNIQUE, NADIA MABILLE, HANIA PROKOP, FRANÇOIS ORTIS