Il s'agit de considérer la lumière naturelle, géoculturelle, comme composante de la mobilité. Niée par la production architecturale madrilène, notamment dans l'habitat, la lumière naturelle peut-elle participer à l'élaboration de nouveaux espaces de mobilité contemporains ? Ces mêmes espaces de transit, de passages, peuvent générer des lieux mis en scène et structurés par la production de seuils, d'articulations, de parcours légitimés par cette matière lumière. D'un point de vue conceptuel, la mutation du sol, induite par un déficit en eau et un taux d'ensoleillement conséquent, génère l'origine du processus. Au même titre que l'eau, la lumière naturelle, alors considérée comme un fluide, s'infiltre dans le sol pour révéler un monde souterrain dédié aux transports en commun. Une continuité est instaurée entre la sous-face et le “sur-face” terrestre par l'intermédiaire de “pièges à lumière” ponctuant le paysage remodelé. La constitution d'oasis artificiels, micro-bassins, participent à la reconstitution du manteau végétal et définissent le parcours des piétons et cyclistes.
FORMATION INITIALE
DÉPARTEMENT STRATÉGIES ET PRATIQUES AVANCÉES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI