Léa Derminon

Montevideo, la capitale de l’Uruguay, est une ville marquée par une forte polarisation des inégalités sociales. Les populations les plus précaires se concentrent au nord-ouest de la ville dans des quartiers construits en partie de manière informelle formant une marge à la fois sociale et spatiale. Paysages marginalisés s’intéresse à la traduction paysagère de ces injustices. Il s’appuie sur des relevés photographiques et des redessins pour mettre en évidence les éléments de marginalité. Une recherche bibliographique sur les politiques de logements à Montevideo est effectuée. Le progressisme des politiques fait écho au droit à la ville de Henri Lefebvre, mais cache une difficulté à offrir un logement décent à ces habitants en tenant compte des différents enjeux. La consolidation et les relogements des habitants des quartiers informels invisibilise les problématiques sociales et environnementales du quartier en régularisant un paysage problématique.