![]() Loïc ChefIndolentes architecturesDes rythmes nouveaux pour le quotidien et la ville le long du Vieux Rhône“L’indolence c’est savoir rester momentanément hors d’un temps, c’est-à-dire hors de la domination des rythmes du quotidien que l’époque produit.” Loin de l’idée de chercher une architecture de la paresse, ou apathique, ce terme a permis de synthétiser des questions de rythme et de temporalité au travers d’un nouveau regard. Ce concept est alors transposable à l’architecture : il désignerait des lieux qui permettent de nouer des liens politiques entre les êtres et les choses communes de l’environnement. Ces architectures seraient rythmées par les interrelations des êtres et de l’environnement dans le temps. Une indolente architecture chercherait alors à exprimer ce rapport à une culture plus territorialisée, et n’aurait de sens que dans un archipel d’espaces indolents, en devenant un outil permettant sa propre existence et l’entretien des alliances qu’elle tisse avec les rythmes du quotidien, à revers d’une architecture définissant forme, méthode ou processus comme de récents types d’architectures plus sobres.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM GEOARCH
DIRECTEUR D'ÉTUDES Gilles Malzac |