Quentin Bonavent

L’un des enjeux majeurs des prochaines années réside dans la résilience alimentaire des villes, devenues si dépendantes aux échanges internationaux et à l’agriculture industrielle. De nombreuses pratiques agricoles innovantes, telles que l’agroécologie, la permaculture et l’agroforesterie, se développent. À partir de l’étude du cas de l’île de la Barthelasse, le mémoire propose d’étudier les enjeux d’une résilience alimentaire totale à l’échelle du territoire avignonnais (ville la plus autonome alimentairement de France), jusqu’à l’échelle de l’architecture. L’ambition est également d’anticiper l’augmentation progressive de la population paysanne induite par la pratique d’une agriculture démécanisée tout en limitant l’artificialisation des sols. Entre rencontre avec les acteurs avignonnais et étude des notions clés, le projet s’intéresse aux mutations du patrimoine bâti, agricole et paysager d’un territoire en transition, et les synthétise dans un plan guide agricole.