Cyrielle Rozé

Le mémoire étudie la complexité de la matérialité des espaces souterrains à Helsinki en révélant les interactions potentielles entre l’Homme et le sous-sol, afin de valoriser les qualités architecturales de ces profondeurs. L’objectif est de dépasser la perception traditionnelle de ces lieux comme des environnements purement fonctionnels afin de les intégrer harmonieusement dans le paysage souterrain de la Zone Critique, où convergent les flux géodynamiques et les perceptions sensorielles humaines. Le mémoire s’est déployé à travers différentes échelles, de l’échelle géologique à l’échelle de l’espace architectural centré sur les perceptions de l’Homme, jusqu’à l’échelle de la représentation. Cette approche pluridisciplinaire mêle l’architecture, la géologie, les sciences cognitives et l’ingénierie. Elle remet en question la compréhension de la matérialité du sous-sol et identifie les méthodes de représentation les plus appropriées pour rendre compte de ce paysage invisible.