Laure Bertrand

L’arpentage du site et le relevé des indices du souterrain en surface, autrement dit les interfaces, a révélé une forme de repli de ces espaces enterrés par rapport au monde aérien. Aussi, bien qu’Helsinki soit décrite comme une “ville souterraine” par certains auteurs, les souterrains sont liés à des fonctions militaires et techniques. Face à ce constat, l’objectif est une extension de la ville par le bas, mais par une convergence des besoins et une interdépendance avec le dessus. Trois échelles sont abordées : du détail de l’interface entre dessus- dessous (entre immergences et émergences du souterrain), au programme architectural en passant par la planification urbaine des espaces. La réponse multiscalaire mobilise des études de cas, l’analyse de travaux théoriques portant sur la question urbaine et fait intervenir la comparaison de deux systèmes de planification du souterrain, finlandais et français.