Amélie Malzieu

Malgré les réglementations thermiques et la multiplication des labels, les matériaux bio et géosourcés peinent à se faire une place dans la pratique des concepteurs. Le manque de connaissances et de formations freine la démocratisation de ces pratiques. Le mémoire se concentre sur la formation aux matériaux bio et géosourcés dans les écoles d’architecture et d’ingénieurs publiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui apparaît comme une région dynamique et pionnière sur ces thématiques. Les programmes d’enseignements sont analysés afin de saisir la place qu’occupent les matériaux bio et géosourcés dans la formation et la forme que prend l’enseignement de ces matériaux. L’impact du programme AmàRéno, dans lequel trois écoles sont impliquées, et qui vise à développer les connaissances sur ces matériaux est également évalué. Le mémoire révèle que ces matériaux sont abordés de façon hétérogène selon les écoles, tant en termes de nombre et de formats d’enseignements, que de matériaux étudiés. Des freins subsistent, mais des programmes tels qu’AmàRéno peuvent aider à les lever.