![]() Diane LenglinL’architecture en mycéliumReprésentations collectives : frein à la démocratisation de la mycotectureEn 2009, le mycélium est abordé en architecture pour la première fois par Phil Ross. Cette partie racinaire du champignon mélangée à un substrat permet de créer des matériaux, aux propriétés physiques naturelles très prometteuses : une très bonne absorption acoustique, thermique, une résistance à la compression, à l’eau et au sel, des propriétés incendie pouvant surpasser les matériaux de construction conventionnels polluants. Mais cette alternative écologique se développe timidement. La majorité des articles se concentrant sur l’aspect technique du matériau, le mémoire combine cet aspect à une analyse économique et une analyse de l’influence des représentations collectives. Il étudie les propriétés techniques du mycomatériau, sa filière, son iconographie ainsi que la comparaison de projets architecturaux éphémères à la mise en œuvre quotidienne du mycomatériau. L’architecture en mycélium met en évidence les freins sociaux hérités du passé et les limites physiques, économiques, juridiques et écologiques, à la démocratisation de l’architecture en mycélium. Puis explore ses perspectives d’évolution.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM A2RES
DIRECTRICE D'ÉTUDES Mélanie Meynier |