Noémie Hugnit / Mathieu Schmets

Les abords de collège de la métropole de Lyon sont des espaces complexes, gérés par une multiplicité d’acteurs. Au-delà de l’effervescence qu’ils incarnent, ils questionnent la place de l’adolescent en ville et la façon dont ils sont organisés. En collaborant avec les nombreux acteurs, l’objectif est de s’inscrire dans une réalité de terrain. Le projet repose sur l’idée d’habiter la limite, en utilisant l’usage comme moyen de faire du lien. Perméabiliser les usages, rendre visibles ces lieux de partage, proposer des espaces adaptés est une invitation à revoir profondément le rapport à l’aménagement des abords de collègeet à l’espace public. Le concept de Stolon permet de prolonger le regard jusqu’au sol, pour repartir du brin d’herbe à l’effritement de l’enrobé et d’un dispositif : le pavé, cette démarche bascule de la logique de projet vers celle de l’entretien. Ce processus, par un travail du sol, d’une altérité et du vivant, tente d’aller au dénouement de la réflexion pour s’ouvrir à une mise en pratique viable à l’échelle des 120 abords du territoire.