![]() Emma Sibonico-lauréate PJA de la Ville de Lyon
Mes motivations pour l’architecture Issue du double-cursus ingénieur-architecte avec l’INSA Lyon, l’envie de faire des études d’architecture est venue lors de mes deux premières années à l’INSA. Je crois que j’avais besoin d’ouvrir mon travail à une dimension beaucoup plus créative et tournée autour du dessin. L’idée de pouvoir non seulement dimensionner, au sens calculatoire du terme, mais aussi penser, se projeter, faire et refaire les espaces me paraissait particulièrement complémentaire. L’architecture était aussi une façon de ramener quelque chose de beaucoup plus humain, sensible, et émotionnel dans mes études. Cela me permettait de recentrer mon travail autour du plus important : concevoir pour les autres et leurs usages au quotidien. Les moments forts des études d’architecture Les moments forts n’ont clairement pas manqué ! Mes trois années de licence ont été rythmées d’aller-retours avec l’INSA, car nous faisions notre cycle ingénieur en parallèle avec ma promotion de double-cursus. Nous avons donc mis en place une organisation de fer pour arriver à avaler les charges de travail entre les deux écoles, mais aussi une solidarité et des amitiés sans faille. Et je crois que je retiens surtout cela, mes rencontres et mes amitiés liées autour des projets, des charrettes et des associations ! Mes deux années de master ont ensuite été marquées par un an d’Erasmus aux îles Canaries où j’ai pu redécouvrir la façon de concevoir des bâtiments et de faire de l’architecture et bien évidemment par mon travail de PFE au sein d’un groupe d’ExCollègues formidables ! Notre projet de fin d’études et mon mémoire L’année a été très riche en apprentissages. D’abord, cette année m’a permis de mieux comprendre le monde médical et les enjeux et particularités liés à un service hospitalier de gériatrie grâce à la résidence architecturale que nous avons pu mener avec Théo. J’ai aussi appris à recueillir de l’information et des ressentis de la part des usagers quotidiens d’un lieu, et ce, par plusieurs méthodes. S’en est suivi un travail d’analyse, de synthèse et enfin de structure pour construire un projet adapté, clair et assumé. Cette année était aussi complètement tournée autour des sens et de leurs impacts sur notre façon de percevoir un lieu. En travaillant particulièrement les ambiances olfactives grâce au mémoire, je crois que j’appréhende désormais mieux les subtilités et les petites choses tangibles et impalpables qui font partie de l’ambiance d’un lieu. Et après ? Je suis désormais embauchée à un poste me permettant de mettre à profit ma double compétence ingénieure-architecte qui me tient à cœur. Je continue à apprendre beaucoup d’un point de vue technique, économique et réglementaire, mais j’ai également des missions de dessin architectural, ce qui me permet de continuer d’évoluer dans les deux domaines. J’ai également la chance de pouvoir travailler sur plusieurs projets très variés. À l’avenir, j’aimerais pouvoir évoluer et continuer à mettre au service de la conception de bâtiments ce tandem ingénierie et architecture ! |