Théo Mousseux

co-lauréat PJA de la Ville de Lyon

Théo Mousseux - CO-LAURÉAT PJA DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE DEM EXPÉRIMENTATIONS COLLABORATIVES EN ARCHITECTURE

Mes motivations pour l’architecture

Ma motivation de me lancer dans cette aventure qu’est l’architecture ? Sans doute cliché, mais je remercie les jeux de construction comme Lego ou Minecraft, qui m’ont mené à un stage de 3e chez des architectes passionnés. Et c’est cette expérience qui a transformé une curiosité en vocation, en me faisant comprendre à quel point l’architecture impacte le quotidien des gens. C’est également à ce moment que j’ai réalisé que cette discipline reste aussi, au fond, un jeu : avec ses règles, parfois du hasard, des prises de risque…mais le plus important pour gagner, c’est de prendre du plaisir !

Les moments forts des études d’architecture

Pendant ce cursus, les moments forts n’ont pas manqué : charrettes, rendus, soirées… (pas toujours dans cet ordre). Mais ce qui comptait vraiment, c’était de les partager avec les ArchiBonKopains dès les premiers jours, avec d’autres amitiés nées entre deux maquettes ratées, et enfin avec les ExCollègues avec qui on a mené ce diplôme (presque) sans craquer. Après une année de césure en agence, revenir dans le rythme de l’école n’a pas été simple. Mais j’ai retrouvé une dynamique et des complicités essentielles pour franchir la dernière étape. Ce que je retiens, c’est qu’au-delà des projets scolaires et cadrés, ce sont les liens tissés et les personnes rencontrées qui donnent tout son sens à ces années — en rendant l’architecture aussi technique qu’humaine.

Notre projet de fin d’études et mon mémoire

Cette année de master 2 m’a appris à chercher, structurer, présenter et concrétiser une intuition en réponse claire et assumée. Ce mémoire et ce PFE m’ont plongé dans l’architecture médicale, un domaine exigeant où la conception se construit surtout dans l’échange avec celles et ceux qui vivent les espaces. J’y ai appris à écouter, à argumenter, à tester. Et surtout, j’y ai retrouvé quelque chose qu’on oublie souvent : l’importance des sens et du bien-être dans l’architecture, même en dehors des hôpitaux. Entre concertation, dessins et un peu (trop) de barres chocolatées, j’ai surtout gagné en méthode, en précision, et en envie de continuer à construire pour et surtout avec les usagers.

Et après ?

Le fameux plongeon dans la vie active ? J’ai déjà la chance d’évoluer dans une agence où je peux continuer à apprendre, créer, et surtout faire du projet public qui me tient à cœur : une architecture qui parle au plus grand nombre, dans leur quotidien. Grâce à mon PFE, j’ai mis un pied dans l’architecture médicale et j’ai pu prolonger cette expérience dans le cadre professionnel en appliquant mes connaissances acquises. Et si l’occasion se représente de faire du suivi de chantier, je la saisirais : voir une idée prendre forme, passer du trait au construit, c’est un sentiment fort qui ne donne qu’une envie : continuer !

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