Yasmine Sellak

Le mémoire questionne la manière dont le sol dans un projet urbain permet de réintégrer les friches industrielles et de créer du bien commun. Le sol apparaît comme une ressource, un écosystème, une propriété ou encore une interface. La notion de sol est explorée dans sa dimension vivante en lien avec les friches industrielles. On assiste à une anthropisation des sols et ce caractère vivant tend à se dissiper sous le bitume des rues et sous les fondations des bâtiments. Plusieurs architectes et urbanistes dont Paola Vigano s'intéressent à la notion d' « urbanisme de sol vivant » ou encore à la notion de « projet de sol » pour Bernardo Secchi. Ces deux approches défendent la nécessité de croiser les disciplines, de replacer le sol au fondement du projet urbain. Le sol devient un atout. Cette vision pourrait être appliquée à la situation inédite des friches industrielles. Et si le sol devenait le levier d'action pour la transformation de ces délaissés urbains ?