Eugénie Palau

Absente des écrits fondateurs de l’architecture de Vitruve à Alberti, le temps de la fête et plus largement le temps nocturne sont “oubliés” des théories architecturales. Il faut attendre la Biennale de Venise de 2014 pour faire entrer l’étude des typologies festives dans le cercle des sujets “dignes” d’étude architecturale. L’Abécédaire de l’architecture des dance-floors est un petit traité non-exhaustif selon plusieurs thématiques : les architectures, les technologies, les figures, les concepts, les fictions, les morceaux choisis, les expressions. Terme angliciste, dance-floor signifie littéralement piste de danse, c’est-à-dire le sol de la danse. La pratique du dance-floor est la réunion festive autour d’une musique électronique. L’apparition des synthétiseurs transcendent et marquent profondément les architectures festives aboutissant à de nouvelles typologies qualifiées de temples de la club-culture avec l’apparition des boîtes de nuits et ses ramifications : la rave et le festival.