Samuel Cabiron

Le mémoire explore la fiction et le récit graphique, comme outils de pensée et de conception de l’architecture. À la manière des séquences de Bernard Tschumi ou des dessins de Luca Merlini, une méthode expérimentale et de recherche en auto-action s’est construite au fur et à mesure. Son point de départ consiste en la création d’un atlas à partir de références personnelles puisées dans le cinéma, la bande-dessinée, la littérature et autres… Cette bibliothèque d’images et de textes offre autant de matériaux et de références pour l’élaboration de micro-fictions. Prenant la forme de triptyques, appelés “Flâneries”, ces paraboles, didascalies, courtes bande-dessinées composées de trois images, sont imaginées à chaque fois sur la base d’un fragment architectural issu de l’atlas, avant d’être réinterprétées et mises en scène. Ces dessins se verront ensuite spatialisés en volume sous la forme de dioramas. Ils permettent la projection des dessins en maquette, afin de spatialiser architecturalement les fictions, et ainsi offrir une matière éventuelle pour le projet architectural.