Valentin Ranc

Le mémoire est l’occasion d’étudier les territoires industriels au travers de la photographie, médium à la rencontre de la science et de l’art. L’objectif est d’explorer son potentiel d’outil/artefact capable d’adresser des sujets de territoire en employant les regards pluriels de photographes professionnels. Le croisement de ces deux sujets se formalise par l’assemblage d’un corpus photographique issu d’initiatives de médiation sur divers territoires industriels et post-industriels en France et en Belgique. En développant une méthodologie basée sur l’iconographie et sa lecture, le mémoire développe l’idée d’un atlas photographique. Cet atlas inachevé énonce par l’image, un ensemble d’enjeux non-exhaustifs proposant un portrait composite de ces grands-territoires industriels. Ces enjeux se développent à partir de trois grands sujets de photographie que sont le paysage, le portrait et la nature morte, proposant chacun des récits. Mis en perspective, l’atlas offre la possibilité de nourrir une réflexion sur les enjeux de la revalorisation des espaces industriels.