Lucie Gauthier

La topographie est l’élément constitutif des massifs alpins. La pente renvoie à la quête vers un sommet. Cette ascension génère un mouvement par l’homme et par l’architecture. Le fait d’arpenter exerce des forces par l’accroche au socle. Ces termes structurent la recherche pour interroger simultanément leurs influences sur l’homme et l’édifice. En montagne, les habitants des coteaux ont vu le nombre de constructions augmenter chaque année et beaucoup se préoccupent de la préservation des sols. Mais, la non-prise en compte de la pente, dans l’architecture de montagne entraînerait une perte du sens ou de l’essence du projet architectural dans lequel elle s’inscrit. Le mémoire est l’analyse de la pente dans le massif montagneux des Alpes françaises, suisses et italiennes. Différentes grilles élaborées pour cette recherche mettent en récit la pente. Les analyses fonctionnelles, paysagères et constructives révèlent les tensions entre équilibre paysager, déséquilibre constructif et humain.