Eugénie Palau

Mélangeant architecture, architecture d’intérieur et design mobilier avec son, lumières, mode et design graphique les architectures festives se définissent comme gesamtkunstwerk (œuvre d’art totale), une forte idéologie architecturale qui ne saurait se résumer à une boîte noire. Plus qu’un sujet frivole et léger, la fête enseigne sur l’agencement des villes. Plus que le trio “danser, boire, fumer” pour oublier ou s’oublier, c’est vivre plus. La 25e heure est une recherche de l’intensité festive par l’éphémère qui s’incarne dans la mobilité, le nomadisme, à travers le poids-lourd. Les imaginaires le rattachent à la notion de fête avec le carnaval, le cirque, les fêtes foraines, les Spiral tribe, etc. Il est le symbole de la ville qui ne dort jamais. Ces architectures déployables se réapproprient les codes, les machines et les artefacts de la fête électronique et questionnent les postures du corps, les tendances à l’auto-combustion et les rapports humains. Si la fête célèbre le côté combustible du temps alors la 25e heure propose de repousser le cadran d’une heure.