Romane Dantcikian

Juliette Duday

LES MALADES IMAGINAIRES

Dans l’ombre des métropoles et leur image d’Épinal, quelque chose dit qu’une assemblée de villes commence à hausser le ton face au mépris qu’elles ont dû affronter ces 40 dernières années. Ces villes que l’on qualifie de « moyennes » ont pourtant tout pour plaire à l’heure où la qualité de vie redevient (enfin) une priorité, où l’urbain-généralisé n’est qu’une fuite en avant vers le grand malheur anthropocénique du XXIe siècle et où le besoin de convivialité se fait sentir de toute part. Mais l’imaginaire a si longtemps été colonisé par le modèle métropolitain, son essence néo-libérale et ses promesses de liberté, de mouvement et de culture en tous genres, que l’on a fini par croire qu’elles n’avaient pas d’avenir. Il s’agit de démontrer le contraire : elles ne sont pas intrinsèquement malades et le projet spatial peut servir de placebo. Pour cela, il faut apprendre à ré-habiter leurs territoires, leurs centres anciens en déclin et les logements vacants qui les peuplent. Dans cette étude commune, menée à six mains, Draguignan, Vienne et Aix-les-Bains constituent des cas d’étude.

Mémoire de mention recherche AMTH et Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM AMTH pour Romane Dantcikian

DIRECTRICE D'ÉTUDES

Julie Cattant