Élise Anderhueber

Situé à Saint-Héand dans la Loire, Enraciné dans l’ordinaire comporte trois échelles, sociétale, urbaine et architecturale. Le rapport à l’espace-temps en milieu rural, aujourd’hui faussé par l’usage de la voiture individuelle, est remis en question à l’horizon 2050 : les usages, les commodités et les cheminements sont repensés afin que puisse se mettre en place “le village du quart d’heure”, construit à partir du “déjà-là”, ressources tant humaines que matérielles. Enraciné dans l’ordinaire propose des logements pour des personnes âgées en centre-bourg, au travers de la recomposition d’un ilot aux origines médiévales : certains bâtiments sont conservés, d’autres surélevés, des extensions sont associées. Trois motifs enrichissent le projet architectural, à savoir la sédimentation urbaine et le questionnement autour de l’écriture architecturale contemporaine, la solidarité comme générateur d’espaces et enfin la promenade paysagère.