Laëtitia Fraichard

LA THÉORIE DE L’EFFONDREMENT : VERS UNE TRANSFORMATION DE L’ANTHROPOCÈNE ?

ÉTUDE DU SITE INSULAIRE DE LA GARE DE JEAN MACÉ DANS LE SEPTIÈME ARRONDISSEMENT DE LYON

“Nous sommes en train de casser le cycle d’une vie qui nous était offerte” affirme Yann Arthus Bertrand. Il y a 4 milliards d’années naissait la vie sur Terre. Il y a 7 millions d’années le genre humain apparu. Ce dernier cherche à comprendre l’environnement qui l’entoure et cette conquête intellectuelle est loin d’être terminée puisqu’il a perturbé le fonctionnement habituel du paramètre climatique. En effet, le taux de concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, dû majoritairement à l’agriculture intensive, provoque le réchauffement climatique. Cela représente une menace pour la géographie, les ressources naturelles et la biodiversité. L’anthropisation du monde doit faire face à ce nouveau défi. Le déni est la solution la plus rationnelle face à l’effroi. Cependant, la crise sanitaire actuelle alerte sur l’épuisement des ressources et ouvre une nouvelle ère. Ainsi, l’anticipation permettra d’appréhender la catastrophe, soit en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour l’éviter soit en considérant qu’elle est inévitable. Imaginer la ville post-catastrophe permet à la manière d’une utopie de dresser un bilan des avantages et des inconvénients du présent de façon à se projeter dans la ville de demain. L’étude du site insulaire de la gare de Jean Macé dans le septième arrondissement de Lyon depuis le 19e siècle permettra d’illustrer et d’anticiper les divers enjeux de la théorie de l’effondrement.

MÉMOIRE DE MENTION VILLE ET ENVIRONNEMENTS URBAINS DEM AMTH

DIRECTEUR D'ÉTUDES

Stéphane Barriquand