Claudie DespresDE L’ACADÉMISME À L’INNOVATIONLES ARCHITECTES POST 68 PENSIONNAIRES À LA VILLA MÉDICISEn 1971, le Prix de Rome disparaît et la Villa Médicis s’ouvre au public. Dès lors une quinzaine d’artistes, dont un à deux architectes, sont sélectionnés chaque année, pour y effectuer un séjour de douze mois. Si l’architecte a toujours eu sa place dans l’institution, sa mission a évolué. N’ayant plus de relevés d’antiques à faire, quel est son rôle aujourd’hui ? Ils sont architectes, paysagistes ou encore historiens et font partie de la section Architecture. À la Villa Médicis, le pensionnaire architecte cherche un cadre de travail où le temps n’est pas compté, tandis qu’avec le territoire romain et son contexte il peut librement expérimenter ses théories. Car, pour l’architecte, Rome demeure une référence urbaine, architecturale et paysagère, même si elle n’est plus le cœur de la création contemporaine européenne. Sans réelles contraintes, le pensionnaire développe sa propre démarche architecturale et artistique. La commande gouvernementale ne leur étant plus réservée, ils utilisent les acquis, de ce séjour, pour se lancer professionnellement vers de nouvelles actions. Loin des célèbres Tony Garnier, Victor Baltard ou Henri Labrouste, ces architectes de la réformes Malraux sont moins connus, mais pas inconnus. Entre travail de projet ou œuvres contemporaines, ils illustrent toute la diversité des champs disciplinaires de l’architecture.
MÉMOIRE DE MENTION RECHERCHE DEM AHD
SÉLECTIONNÉE POUR LE PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON
DIRECTEUR D'ÉTUDES Benjamin Chavardès |