Morgane Schunder

DESSINER L’ÉROSION

DIALOGUES ENTRE GESTION DES RISQUES ET POÉTIQUES DES LIEUX

Dessiner l’érosion se situe au pied des Appalaches. En amont d’une rivière, le ruisseau sillonne le paysage méganticois. Le bassin versant se définit par son caractère de paysage ordinaire. Oublié, il l’est aussi en jouant le rôle de décor dans la scène paysagère de la ville. L’arrière, celui qu’on ne voit pas mais que l’on exploite, que l’on modifie à son image. La tourbière présente sur le site, est née de l’action de l’homme sur le fond de vallon. L’architecture parle de son paysage, qui joue avec le caractère dichotomique des lieux entre nature construite et sauvage. L’allure et le fonctionnement du bâtiment ne suivent donc plus les logiques d’implantations antérieures dans ces lieux. L’architecture parle de son paysage proche et lointain. Elle exprime toutes ses contradictions. L’austérité des industries contre la vitalité d’un paysage organique. Faire avec la terre excavée d’un chantier, faire avec un milieu qui change. Accepter sa transition et changer soi-même. Évoluer. Comprendre. Rendre un milieu “hostile” hospitalier, sans en faire un environnement à son image.

FORMATION INITIALE DOMAINE D’ÉTUDES ARCHITECTURE ET TRANSITIONS ÉCO-CONSTRUCTIVES

SÉLECTIONNÉE POUR LE PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON

DIRECTEUR D'ÉTUDES

Boris Roueff

COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES

Stéphan Desgeorges – Nicolas Dubus – Cédric Geeraert – Lise Piquerey – Paul Vincent