Willy Caraman

Afin d’alimenter la population urbaine, la périphérie des grandes villes a été utilisée pour produire une agriculture de masse afin de répondre aux besoins alimentaires des villes. Mais ce système agroalimentaire touche ses limites. Les ménages souffrent de malnutrition. Une réponse est de rapprocher le circuit de production des pôles de consommation, afin de réduire non seulement l’impact carbone de l’agriculture, mais aussi de sensibiliser le consommateur sur les bienfaits d’une alimentation plus saine. Ramener l’agriculture en ville c’est aussi un enjeu biophilique, en rapprochant le vivant de l’habitant, en créant un environnement plus sensible où la biodiversité prend tout son sens. Rhiz’home’ cherchera à comprendre comment par l’agriculture urbaine, des villes plus vivables, agréables peuvent se construire, où l’agriculture devient une clé du bien-être urbain, et générateur de lien social. Le projet s’appuiera sur l’écoquartier de Château-Rouge à Annemasse, où l’obésité chez les jeunes est devenue un enjeu majeur.