Thomas BlasCHANGEMENT D’ÉTATINVESTIR UN PAYSAGE SAISONNIERLa ville de Lac-Mégantic, éponyme du lac qui la borde, se situe au Québec dans la région de l’Estrie. Au fil de son histoire cette ville idéalement située entre eau, montagne et forêt a tourné le dos au lac. Les rives de la commune sont considérées comme “totalement artificielles”. Par la privatisation des parcelles bordant le lac, une mise à distance visuelle et physique s’est établie. Il n’existe plus d’espace public en contact directe avec l’eau, seule la marina s’avance sur le lac. Suite à une catastrophe ferroviaire, le centre-ville a totalement été rasé. La ville a ainsi retrouvé ses vues directes sur le lac. Cette redécouverte interroge l’investissement saisonnier du plan d’eau par les méganticois. L’été, ce lac est une source de loisirs nautiques très appréciée. L’hiver, les paradigmes sont inversés, le gel rend l’eau aussi dure que la terre, devenant ainsi une terre d’accueil pour les activités terrestres du quotidien. Au-delà du plaisir purement visuel qui pourrait guider l’implantation d’une architecture lacustre, Changement d’état questionne sur la manière dont l’architecture peut assimiler et valoriser les contraintes climatiques du Canada.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE ET TRANSITIONS ÉCO-CONSTRUCTIVES
DIRECTEUR D'ÉTUDES Mathias Gervais de Lafond
COMPOSITION DU JURY Silvia Alonso de Los Rio – Olivier Balaÿ – Sophie Bertran de Balanda – Lise Bourdeau-Lepage – Julie Cattant – Luna D’Emilio – Sébastien Donguy – Amilcar Dos Santos – Nicolas Dubus – Philippe Dufieux – Chantal Dugave – Mathias Gervais de Lafond – Pierre Gras – Rainier Hoddé – Sidonie Joly – Karine Lapray – Sandrine Lemire – Théa Manola – Estelle Morlé – Elisabeth Polzella – Frédéric Rolland – Nadine Roudil – Boris Roueff – Brigitte Sagnier-Minguet – Clara Sandrini – Uli Seher – Juan Socas – Alain Vargas – Paul Vincent – Julien Woessner |