Manon GrizardLa grande traversée, perception et montageVille “ex nihilo”, “ville architecte”. Souvenir de vacances pour certains, utopie populaire pour d’autres, elle a créé sa propre histoire. Chargée de symboles et de volontés à la fois humaniste et architecturale, elle est la représentation forte du caractère expérimental et innovant de ces villes nouvelles. Entre mer et étang, la dimension de La Grande Motte invite à interroger la perception des espaces à la fois dans un mouvement et dans une temporalité à travers son amour pour les jeux d’ombre et de lumière. Reconnecter ces espaces, offrir un transept et penser la ville dans sa profondeur pour créer des espaces de rencontre, de traversée et afin redonner à voir les espaces qui la compose et la place de l’eau. Le montage cinématographique à l’appui, comme outil de conception et d’approche du projet. Véritable outil cognitif, il demande à l’appareil psychique de reconstruire le contexte fragmenté mais en partie constitué et potentialisé par le montage du cinéaste. L’hypothèse est que l’architecte peut également constituer et potentialiser une architecture ouverte à la libre perception de celui qui la traverse et l’habite. Étudier la perception mentale des espaces, questionner des lieux multiples. Penser le raccord, la rupture. Traverser…
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, MÉTROPOLES, TERRITOIRES HABITÉS
COMPOSITION DU JURY Daniel Andersch – Olivier Balaÿ – Marc Bigarnet – Christophe Boyadjian – Alexandre Brun – Joan Casanelles – Julie Cattant – Benjamin Chavardés – Nune Chilingaryan – Benoît Crépet – Patrick Duguet – Jean-Pierre Durand – Guillaume Faburel – Pierre Gras – William Hayet – Thomas Nouailler – François Nowakowski – Michel Rautenberg – Clara Sandrini – Sébastien Sperto |