Margaux Girerd

Interlude, c’est maintenant. C’est à la fois le temps et l’espace que l’on prend pour expérimenter de nouvelles manières d’habiter. Habiter c’est donc vivre, consommer et produire. Face à l’étalement urbain, on veut tenter d’investir ces zones productives chaotiques pour leur donner vie. Il est, aujourd’hui, possible de penser des dispositifs architecturaux et urbains. Ils sont nécessaires pour assurer une bonne qualité de vie en pleine zone d’activités, en lien avec le grand paysage de la Saône, des espaces ouverts végétalisés et l’accès rapide aux mobilités métropolitaines. Les rez-de-chaussée sont réappropriés par la vie de quartier grâce à l’introduction d’espaces de travail au sein de l’habitat. En implantant de l’habitat dans des espaces transitoires entre la ville ancienne et la ville industrielle, on assure des échanges locaux au sein d’un territoire restreint. On intègre toutes les fonctions nécessaires à la ville pour la rendre productive. Elle devient donc compacte, complète et non dissociée. Interlude, c’est le droit à la singularité architecturale et paysagère, peu importe où.