Ari Sebbagh

Le logement collectif est considéré comme le sujet le plus classique traité par un architecte. D’une part, il représente le plus gros des projets de construction, d’autre part, il est fortement normé (accessibilité/sécurité/résistance au feu/thermique…) et contraint par de nombreux impératifs pragmatiques. Tout cela fait que si le logement représente la plus grande partie de la construction car il impacte fortement les villes et la planète, c’est aussi là où il y a le moins d’innovations. En partant d’un immeuble de logement de taille modeste, il s’agit d’en faire un bâtiment viable énergétiquement qui s’éloigne des sentiers battus. Comment ? En intégrant dans le processus de conception un maximum de paramètres. En ayant une vision d’ensemble de tous les aspects du projet au lieu de concevoir de façon itérative en plan-coupe- façade. Ici : la structure est un échangeur thermique, les espaces verts des récolteurs d’eau, et le tout en tirant parti du site.