Julien MarieIl nous faut plus de drogues
Pourquoi ? Je suis frustré. Nous a-t-on enseigné qu’une seule façon de faire de l’architecture, tel un dogme ? Je suis lassé. Bien rare sont les fois où j’ai eu envie de rire ou de pleurer en rentrant dans un bâtiment. À quand remonte votre dernière poussée d’adrénaline architecturale ?
Quoi ? Face à ce constat : un projet aléatoire. Cela consistera en la mise en place d’un objet puis son abandon total. Une suite de réactions devrait apparaître, entraînant des modifications du projet initial. Laissé au bon vouloir de tous, le projet devrait évoluer perpétuellement de manière anarchique.
Où ? Place Bellecour. Cette place, de part son grand vide, son utilisation aléatoire, son histoire, l’attachement qu’on lui porte, est propice à ce genre d’expérimentation.
Comment ? Étant donné la difficulté de réaliser ce projet à échelle 1, la même méthodologie sera appliquée à sa représentation, ce qui sera l’objet du projet.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE ALTERNATIVE, STRATÉGIES ET PRATIQUES ÉMERGENTES
SÉLECTIONNÉ POUR LE PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON
COMPOSITION DU JURY |