Hélène CoussedièreLa dérive des naviresLes villes-ports actuelles doivent leurs origines à l’implantation d’un port, système d’interface, marchand et humain, entre le littoral et l’arrière-pays. Ces activités ont généré des emplois, une économie, l’installation de populations sur un territoire. Cependant, l’apparition du train, puis de l’aviation ont considérablement modifié l’identité de ces ports, et la mondialisation a généré une rupture d’échelle entre les ports et leur ville. Pour certains ports, la seconde guerre mondiale et les bombardements ont détruit des hectares entiers de ville générant d’immenses friches. Dans quelle mesure ces friches peuvent-elles être vecteur de développement pour le Havre ? Quel lien faut-il recréé avec l’eau ? La dérive des navires consiste en la requalification des quais du Bassin de l’Eure au Havre, par le développement d’architectures flottantes et d’un pôle maritime et portuaire au sein d’anciens silos à grains.
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