Charlotte Debever

Confrontées aux problématiques métropolitaines, les villes périurbaines sont les oubliées des grandes villes. Il existe pourtant sur ces territoires des ressources valorisables. C’est dans la richesse du tissu du centre-bourg de Saint-Fons que le projet architectural s’amorce avec discrétion pour acquérir une valeur d’usage auprès des habitants. Des atouts que sont la mixité sociale et résidentielle, est pensé un projet de logement où plusieurs modes de vie peuvent cohabiter dans un même art de vivre. Il s’agit d’assurer le parcours pavillonnaire et de prévoir la mutabilité du logement afin qu’il soit désiré de l’habitant. Par l’affirmation d’une matérialité consciente l’architecture donne sens au territoire, au lieu, à l’intime et à l’imaginaire. La rigueur de la construction en pierre massive participe à l’écriture du projet. Entre deux murs, le logement est orienté et guidé. Le projet Saint-Fons, architecture ordinaire, territoires familiers, prend alors une place dans la ville avec simplicité et s’intègre comme s’il lui appartenait déjà, comme s’il avait toujours été là.