Anthony Laffargue

Habiter la métropole bâloise propose un contexte global dans lequel l'habitant adopte une posture insulaire vis-à-vis d'un contexte proche et physique. Les premiers niveaux des tours d'habitation font place à la pièce au travers d'un plan cruciforme, symétrique et régulier. Cette morphologie trouve sa fonction en tant qu'espace annexe au logement et ouvert sur l'extérieur, répondant ainsi à une demande d'habiter les grands espaces. Dans les derniers niveaux, prend place un autre type de plan idéal : le plan articulé. Entre les deux, la notion de pièce est mise à l'épreuve par le projet, ce dernier jouant de petits décalages permettant une multitude de types de logements. Ainsi le projet peut autant accueillir un logement communautaire qu'un logement privilégiant l'intimité. Tous les niveaux obéissent cependant à une même dynamique centrifuge, du noyau central, espace de transition, au logement ouvert sur l'extérieur. C'est un travail sur le type, l'art de vivre, la notion de contemporanéité mêlée à notre héritage classique et moderne qui est synthétisé ici.