Flat is art autrement dit Habiter dans les règles de l'art, s'articule autour de deux thématiques majeures convoquant chacune des références différentes. En s'intéressant à la problématique d'un “habiter” accompli, le projet questionne en réalité la dualité métropolitaine. Il naît du constat de l'autonomie croissante vis-à-vis des contraintes spatiales, et de la capacité d'émancipation pour l'assurance d'une appartenance à un réseau global. Dans un même temps, il prend en compte l'attrait réel suscité par la notion de chez-soi identifié comme le lieu domestique par excellence. La seconde thématique est née du souhait de revendication d'une position critique sur la notion de contexte. Pour cette intervention architecturale et pour faire accepter un contexte toujours plus immatériel, les éléments matériels alentours sont alors envisagés sous la forme d'un carcan géométrique. Ce projet prend à bras le corps le sujet des cultures croisées et soulève qu'“habiter dans les règles de l'art”, c'est aussi accepter de nouvelles filiations préhensibles grâce au phénomène de mondialisation.