En tenant compte du fait que la ville de Bartenheim est déjà très marquée par des interventions successives, De la ville à chez soi questionne l'intimité de l'habiter face à l'urbain. La recherche se porte sur les degrés de recul et d'intériorités que peuvent proposer les logements. La réflexion a pour ambition de mettre à distance l'habiter de son contexte existant, et de proposer un microcosme protégé des nombreuses nuisances environnantes. Les cours ou placettes reculées deviennent les points de gravité du projet. Les tissus denses renferment souvent des lieux dissimulés en retrait du dynamisme de la ville qui sont aussi des lieux privilégiés et de tranquillité. La volonté de marquage des seuils et des gradations est appréhendée dans le logement par la notion de pièces hiérarchisées.