Marion ANDRÉ

Habiter la venelle prend place à Miribel (Ain), ville de la Côtière de la Dombes aux portes de l'agglomération lyonnaise. L'amélioration des moyens de transport et de la desserte du centre-ville de Lyon (situé aujourd'hui à dix minutes en train de Miribel) a conduit à une augmentation de la population et des déplacements pendulaires domicile-travail. Le quartier de la gare, composé majoritairement de friches industrielles, est voué à se renouveler. Ce projet de fin d'études s'attache à redynamiser le centre-ville ancien de Miribel en partie dégradé et insalubre, situé à proximité de la gare. L'organisation du centre ancien est singulière et porteuse de l'identité miribelane : grands îlots du 18e siècle, front bâti hétérogène et dense sur rue, cœurs d'îlots occupés par des jardins individuels enfermés par de hauts murs, et un réseau de venelles piétonnes traversant les îlots. D'une part, le projet révèle les potentiels et qualités de ces îlots dont la valeur n'est pas reconnue par les habitants et d'autre part, il envisage leur réinterprétation afin de proposer une nouvelle manière d'habiter les centres-villes anciens, loin des modèles actuels.